Le 9 mars 2023, Kheira Guernan aura l’immense honneur d’intervenir au congrès international francophone de Hyères organisé par DR BENGHOZI Pierre. Un plaisir d’intervenir auprès de professionnels de qualité et autour d’un sujet tellement d’actualité » liens de filiation et d’affiliation : identité parcours et narrativité dans le couple, les familles , les institutions et le lien social »
La psychologue clinicienne Kheira Guernan interviendra sur la partie victimaire de l’enfant et sur le parcours du soin et traitera les thèmes suivants :
« Toi et ton travail c’est de « tricoter le coeur des enfants quand ca va pas. »
« d’entendre ce que personne veut entendre. »
« de garder toutes les peines des enfants. »
« de m’apprendre à être libre.
« Enfant victime, enfant placé, « victime » ? » Du côté de l’enfant …
La justice et le soin disposent de deux temporalités et réalités différentes. Oh combien ! importantes, chacune de leur côté pour les enfants « victime de .. ».
L’enfant, lorsqu’il est « victime » qu’il vive chez ses parents ou qu’il soit « placé » doit pouvoir accéder aux mêmes droits que chaque être humain.
Or le parcours de l’enfant est semé d’embûches protéiformes.
Les enfants que j’ai accompagnés et que j’accompagne veillent à ne pas « placer » les personnes qu’ils aiment en difficulté. La peur de « faire du mal ou de blesser » est omniprésente, rendant ainsi leur discours parfois confus, parfois ambivalent, parfois peu entendu, la crainte étant plus forte « que la vérité ».
Et de quelle vérité parle-t-on ? De quelle place regardons-nous l’enfant ? Car il s’agit toujours d’une question de « place ». Celle dans sa famille, dans sa filiation, auprès de ses parents, de ses figures d’attachement, des professionnels, des institutions et de la justice.
Il y a plusieurs dimensions à prendre en considération lorsque nous travaillons auprès des enfants. Il y a une dimension à la fois individuelle, familiale et sociétale.
Comment allons-nous accompagner cet enfant ? Avec qui allons-nous travailler ? Quoi travailler ?
Il y a aussi l’accès ou pas au statut de « victime », la « place » que cela confère et certainement « l’identité » que cela génère ou renforce.
Le parcours victimaire ouvre la réflexion de l’articulation du soin, du droit et de la justice nécessitant que les différents acteurs (familles) prennent en compte les familles, car un enfant n’existe pas sans sa famille. »
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