Kheira Guernan prête serment en tant qu’experte psychologue près la Cour d’Appel d’Aix en Provence

Le 16 janvier 2024, j’ai prêté serment en tant qu’ experte psychologue près la Cour d’Appel d’Aix en Provence. J’ai prêté serment ce jour en jurant en mon honneur et conscience de répondre à la mission demandée.
Pour autant, cette prestation de serment n’est pas un aboutissement pour moi mais bel et bien un début !

En effet, c’est un honneur pour moi de mettre mes compétences au service de la Justice dans le cadre d’ expertises psychologiques adultes et enfants, en matière civile mais aussi pénale.
Enfin, ce fut un moment émouvant, riche de sens et extrêmement symbolique tant au niveau de mon parcours professionnel de psychologue que personnel.

Après avoir développé mes compétences dans de nombreuses institutions pendant des années et m’être pleinement investie auprès des enfants, il me paraissait évident de rejoindre l’institution judiciaire en y joignant mes compétences et principalement mon implication et mon engagement.

En souhaitant, désormais, pouvoir le faire le plus longtemps possible..

Psychologuement vôtre !

Journée de sensibilisation aux risques et dangers des réseaux sociaux à Cavalaire

J’ai été ravie d’assurer la journée de sensibilisation aux risques et dangers des réseaux sociaux à destination des enfants et adolescents qui s’est déroulée à Cavalaire le 1er décembre 2023. Cette journée à Cavalaire a été organisée pour sensibiliser environ 400 enfants et adolescents sur les risques et dangers des réseaux sociaux auxquels ils sont confrontés.
Ce fut une journée riche en échanges et questions, questions préparées par de nombreux enfants de cm2 que j’en profite de remercier pour leur écoute, patience et pertinence !

En effet, c’est toujours un plaisir pour moi d’intervenir auprès d’enfants qui sont, rappelons-le, les adultes de demain.
Enfin, je remercie la commune de Cavalaire pour sa confiance et tout particulièrement Mme Catherine Wydooghe , Carole Mortier pour leur implication chaque année ainsi que Monsieur le Maire Monsieur Philippe Leonelli.
Un remerciement également aux différents intervenants de la journée Maître Aurore Boyard, L’Adjudant Faucon, la Cheffe d’Escadron Elodie Negre.
Un plaisir d’être intervenue aux côtés de professionnels investis et à l’écoute de nos enfants de demain.

Dernier groupe de parole de l’année 2023 pour les victimes de violences conjugales

groupe de paroles violences familiales pour femmes enfants 2023 Var 83

Dernier groupe de paroles de l’année 2023 pour les femmes et Mamans, victimes de violences conjugales et intra- familiales.
Je tiens à remercier toutes ces femmes pour leur confiance. Ensemble, nous avons clôturé cette année autour d’un partage gourmand pour mieux se retrouver l’année prochaine.
En effet, en 2024 nous continuons ces groupes de paroles à destination des femmes et mères victimes de violences conjugales et intra familiales.Enfin, nous invitons toutes celles qui ont besoin de partager ce quotidien et d’être aidées.
En attendant et comme chaque année, j’en profite pour souhaiter à tous de belles fêtes de fin d’année, et j’envoie mes meilleures pensées à tous les enfants placés.

Maud Maraninchi, psychiatre au Cabinet Guernan

psychiatre Maud Maraninchi cabinet Guernan La Seyne sur Mer Var 83

Maud Maraninchi : une psychiatre parmi nous ! En effet, début Mai 2023, le Cabinet Guernan a eu le plaisir d’accueillir le DR MARANINCHI Maud, psychiatre. Le docteur MARANINCHI reçoit du lundi au vendredi. Pour plus d’informations ou pour prendre rendez-vous, contactez-nous.

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Kheira Guernan au congrès de Hyères dans le Var

kheira guernan psychologue congres international hyeres var 83INTERVENTION DE KHEIRA GUERNAN AU CONGRÈS INTERNATIONAL FRANCOPHONE DE HYERES
LIENS DE FILIATION ET D’AFFILIATIONS

Identités parcours et narrativité dans le couple, les familles, les institutions et le lien social

Les 9 et 10 mars 2023

Atelier PARCOURS VICTIMAIRE DE L’ENFANT : PARCOURS DU SOIN, PARCOURS JUDICIAIRE
Président : Jean-Claude Maes

Parcours du soin,
Enfant victime, enfant placé, victime ?

Du côté de l’enfant …

La justice et le soin disposent de deux temporalités et réalités différentes. Oh combien importantes, chacune de leur côté pour les enfants « victime de … ». Lorsqu’il est « victime », l’enfant, qu’il vive chez ses parents ou qu’il soit « placé » doit accéder aux mêmes droits que tout être humain. Or le parcours de l’enfant est semé d’embuches protéiformes.

Les enfants que j’ai accompagnés et que j’accompagne veillent à ne pas « placer » leurs parents en difficulté. La peur de « faire du mal ou de blesser » est omniprésente, rendant ainsi leur discours parfois confus, parfois ambivalent, parfois peu entendu, la crainte étant plus forte que la / leur vérité.

Et de quelle vérité parle-t-on ? De quelle place regardons-nous l’enfant ? Car il s’agit toujours d’une question de « place ». Celle dans sa famille, dans sa filiation, auprès de ses parents, de ses figures d’attachement, des institutions et de la justice.

En tant que clinicienne, la question est de savoir comment allons-nous rencontrer et accompagner cet enfant ? Qui est cet enfant ? Avec qui allons-nous travailler ?

L’accès ou non au statut de « victime », la « place » que cela confère, « l’identité » que cela génère ou renforce, voilà autant de problématiques et de questions que l’accompagnement fait émerger.

Le parcours victimaire ouvre la réflexion de l’articulation du soin, du droit et de la justice nécessitant que les différents acteurs prennent en compte les familles, puisqu’un enfant n’existe pas sans sa famille, car d’une façon ou d’une autre, il y retourne.

Nous aborderons ces questions autour de la situation de 3 frères placés.
Pour parler de ces enfants, il me faut d’abord vous raconter, comment je les ai rencontrés.
Pendant quelques années, j’ai exercé dans le secteur de la protection de l’enfance dans différentes institutions accueillant des enfants placés, ce qui m’a permis en tant que clinicienne de comprendre l’articulation entre ces différentes structures et les instances partenaires dont celle de la justice.

C’est l’histoire de 3 frères, que nous appellerons Jason, Aurélien et Michael, âgés de 4,5 et 7ans et demi lors de leur placement en Institution. J’accueillais à mon tour ces 3 petits bonhommes dans mon bureau. Avant même que je me présente, l’un d’entre eux me dit savoir qui j’étais : « la spychologue des enfants, celle qui pouvait garder tous les secrets et entendre tout ce que personne ne pouvait pas entendre ». Belle définition de notre beau métier. Je remercie d’ailleurs chaque enfant de me confier ce qu’il a de plus cher : son intime.

Lorsque j’accueillais des fratries, j’avais pour habitude de le faire autour d’un goûter. La nourriture rassemble et induit tout de suite une ambiance plus conviviale. C’est d’ailleurs souvent grâce à cette ambiance que le lien se tricote petit à petit. Ce premier entretien avec les enfants est primordial, c’est celui qui permet de nous regarder, de nous observer et souvent de nous rencontrer.

Ces enfants ont été placés initialement pour des carences éducatives, de la négligence et des suspicions de violences physiques.

Je raconterai l’histoire de ces enfants autour de 3 moments dans nos rencontres qui ont duré environ deux ans :

Lors du premier entretien, la relation avec les 2 plus jeunes Jason et Aurélien s’est tout de suite établie. Ce fut un peu plus difficile avec Michael qui était plus accessible seul. En jouant autour du goûter lors de ce premier rendez-vous, c’est tout spontanément et naturellement que Jason, le plus jeune, mimait en utilisant des poupons des scènes incestueuses, disant à voix haute : « je te lèche la foufoune, dit l’enfant au parent » sous les yeux de ses deux frères. Le plus grand baissant la tête et le cadet riant et observant mes réactions.
Ce moment est important car il est à la jonction du soin et de la justice. En effet, il est important de veiller à accompagner la parole de l’enfant en la respectant pour ne pas entraver aussi sa potentielle audition par la brigade des mineurs.

Le second moment a été l’entretien après la rencontre avec la Juge des Enfants.
Les 3 frères arrivent dans mon bureau et me demandent de fermer la porte à clé. Nous fermons la porte et nous improvisons un goûter dans le tipi sous forme de pique-nique au sol sur un tapis entouré de jouets. Le cadet me demande si je dispose du numéro de téléphone de la Juge des Enfants, il souhaiterait lui téléphoner : « T’as le numéro de téléphone de la zuze, ze suis en colère, parce qu’elle ne veut pas qu’on voit maman ! ».
Je lui réponds que je n’ai pas le numéro de téléphone, que nous pouvons lui écrire et je lui explique pourquoi la juge a pris cette décision, en lui indiquant à lui et à ses frères qu’au regard de nos entretiens j’ai également écrit à la juge et qu’il était important de les protégerLe cadet se redresse et me regarde en disant : « ze suis embêté parce que ze suis en colère contre toi et ze t’aime ». Le plus grand baisse la tête, et le plus petit répète en jouant avec des figurines : « La violence c’est interdit, c’est Kheira qui l’a dit, maman elle n’a pas le droit de faire ça ! ».
Ce moment est important car il est la validation du soin par l’autorité judiciaire qu’est le juge.

Le 3 ème moment a été, le dernier entretien que j’ai eu avec, le plus grand de la fratrie, Michael. Michael est l’enfant qui était présenté comme étant le plus turbulent, le plus difficile à canaliser mais surtout celui qui manifestait le plus de troubles du comportement et de conduites potentiellement problématiques. En effet, il arrive que les enfants répètent au travers de leur comportement et de leur corps les traumas qu’ils ont subis / qu’ils subissent. Les enfants « placés » ont chacun leurs problématiques. La problématique qui est la « plus dérangeante » est celle que personne ne veut voir, celle qui est écœurante et souvent innommable… : l’incesteLe travail avec Michael a été un accompagnement soutenu, qu’il est difficile de réaliser dans un foyer de la protection de l’enfance. Mais difficile ne signifiant pas impossible, j’y croyais et j’y crois encore !

La problématique d’attachement et d’inceste sont des problématiques qui nécessitent un accompagnement psychothérapeutique à la fois individuel, collectif (fratrie) et familial.

Ainsi, concernant Michael, il n’était même plus possible pour lui d’accepter une bise sur le front, sur la joue, une caresse au visage, une étreinte ou même d’entendre un mot doux. Nos entretiens soutenus et nos rencontres individuelles nous ont peu à peu permis de tricoter ensemble notre relation. Celle du soin !
Le soin par le regard que nous allons porter sur lui, par notre façon de l’élever afin de l’aider à exister en tant que sujet de droit et de désir, en tant que sujet adulte en devenir et non en tant qu’objet sexuel.
Lors de notre dernière rencontre, Michael a souhaité m’offrir un bracelet que je puisse garder autour du poignet. Je lui proposais plutôt de garder son argent de poche pour s’acheter la montre dont il rêvait. Et en échange, j’achèterais une toile sur laquelle il pourrait peindre et que je pourrais garder avec moi lors de mon départ ! Alors, im’accompagna pour acheter la toile, choisit la peinture et prit le temps de la peindre…

Enfin, comme pour clôturer cet accompagnement thérapeutique, je lui 
demande ce qu’il a appris de nos rencontres. La réponse de Michael a été : « Tu m’as appris à avoir ma propre maison et à être libre ! ».

Le soin passe par le lien et la relation que nous allons tricoter avec l’enfant. Ce lien permet à l’autre de se raconter et d’exister en tant que sujet comme il souhaiterait être et non comme quelqu’un souhaiterait qu’il soit ou devienne..

A tous les enfants placés

Kheira Guernan au Congrès International à Hyères le 9 mars 2023

kheira guernan psychologue congres international hyeres var 83

Le 9 mars 2023, Kheira Guernan aura l’immense honneur d’intervenir au congrès international francophone de Hyères organisé par DR BENGHOZI Pierre. Un plaisir d’intervenir auprès de professionnels de qualité et autour d’un sujet tellement d’actualité  » liens de filiation et d’affiliation : identité parcours et narrativité dans le couple, les familles , les institutions et le lien social »

La psychologue clinicienne Kheira Guernan interviendra sur la partie victimaire de l’enfant et sur le parcours du soin et traitera les thèmes suivants :
« Toi et ton travail c’est de « tricoter le coeur des enfants quand ca va pas. »
« d’entendre ce que personne veut entendre. »
« de garder toutes les peines des enfants. »
« de m’apprendre à être libre.

« Enfant victime, enfant placé, « victime » ? » Du côté de l’enfant …
La justice et le soin disposent de deux temporalités et réalités différentes. Oh combien ! importantes, chacune de leur côté pour les enfants « victime de .. ».

L’enfant, lorsqu’il est « victime » qu’il vive chez ses parents ou qu’il soit « placé » doit pouvoir accéder aux mêmes droits que chaque être humain.

Or le parcours de l’enfant est semé d’embûches protéiformes.

Les enfants que j’ai accompagnés et que j’accompagne veillent à ne pas « placer » les personnes qu’ils aiment en difficulté. La peur de « faire du mal ou de blesser » est omniprésente, rendant ainsi leur discours parfois confus, parfois ambivalent, parfois peu entendu, la crainte étant plus forte « que la vérité ».

Et de quelle vérité parle-t-on ? De quelle place regardons-nous l’enfant ? Car il s’agit toujours d’une question de « place ». Celle dans sa famille, dans sa filiation, auprès de ses parents, de ses figures d’attachement, des professionnels, des institutions et de la justice.

Il y a plusieurs dimensions à prendre en considération lorsque nous travaillons auprès des enfants. Il y a une dimension à la fois individuelle, familiale et sociétale.

Comment allons-nous accompagner cet enfant ? Avec qui allons-nous travailler ? Quoi travailler ?

Il y a aussi l’accès ou pas au statut de « victime », la « place » que cela confère et certainement « l’identité » que cela génère ou renforce.

Le parcours victimaire ouvre la réflexion de l’articulation du soin, du droit et de la justice nécessitant que les différents acteurs (familles) prennent en compte les familles, car un enfant n’existe pas sans sa famille. »

PRENDRE RENDEZ VOUS (cliquer sur les aperçus pour les télécharger)

La technique EMDR

L’EMDR est une psychothérapie efficace et reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé.

Le terme EMDR signifie Eye Movement Desensitization and Reprocessing (Désensibilisation et retraitement du mouvement oculaire, en français). Comme son nom l’indique, la technique EMDR consiste en une réparation psychologique par mouvements oculaires. Créé par Madame Francine SHAPIRO, une psychologue américaine, décédée depuis, ce bel outil du domaine de la psychologie a prouvé son efficacité. Cette technique EMDR s’interresse particulièrement aux traumatismes psychologiques. Par exemple, elle traite tous les types de perturbation touchant au domaine de l’émotionnel comme violences conjugales et intra-familiales, viols et agressions sexuelles, accidents, traumas de guerre, attentats, deuil, maladie…
La technique EMDR peut s’utiliser auprès des enfants et des adultes qui souffrent de tout type de perturbations émotionnelles. Comme nous l’avons vu au-dessus, ces perturbations peuvent être en lien avec des traumatismes psychologiques (violences conjugales et intra-familiales, viols et agressions sexuelles, accidents, traumas de guerre, attentats, deuil, maladie..). Mais l’ EMDR est également utilisée pour des évènements de la vie courante perturbants qui génèrent des comportements excessifs chez les patients.  Dans ce cas, le patient est conscient de sa difficulté, il verbalise que ses émotions débordent.

Kheira Guernan, psychologue membre de l’Association EMDR France

« j’ai peur pour ma maman », un livre d’Anne Chicard sur les violences intrafamiliales

Présentation d’Anne CHICARD, auteur du livre : « j’ai peur pour ma maman »
Collègue, consœur, engagée dans la problématique des violences intra-familiales
Extraits d’une interview

https://www.50-50magazine.fr/2020/06/08/anne-chicard-jai-peur-pour-ma-maman/embed/#?secret=0N9KRym4s7

Je m’appelle Anne Chicard, je suis actuellement thérapeute et j’anime aussi des ateliers où on parle de droit et de psychologie. J’ai une formation en droit, en psychologie et en criminologie et je suis notamment spécialisée dans la thématique des violences intrafamiliales et des violences au travail.
J’ai peur pour ma maman, c’est un livre qui parle des enfants confrontés à la violence conjugale. C’est un livre qui permet de mieux comprendre l’impact des violences conjugales sur les enfants et d’en appréhender tous les mécanismes. Dans la première partie du livre, je raconte l’histoire de César et de sa sœur Sophie qui sont covictimes avec leur maman de violences conjugales.
Dans la seconde partie, je propose un décryptage des impacts de la violence au sein du couple sur les enfants ainsi que bien sûr les clés pour s’en sortir.
C’est un livre qui permet de libérer la parole des grands comme des petits, en tenant compte de la réelle capacité de compréhension de l’enfant qui est à mon avis souvent sous-estimée.

Comment en es-tu arrivée à aborder cette thématique de la violence conjugale ?
Après avoir eu mon diplôme d’avocat, le travail en cabinet ne me convenait pas du tout à l’époque. Donc j’ai cherché du travail et, ayant toujours été féministe, je voulais travailler dans un domaine où je pouvais avoir un vrai impact en matière de droits des femmes et des enfants. J’ai alors commencé à travailler dans une association d’aide aux victimes d’infractions, dans une unité médico-légale et en détention. Aujourd’hui, cela fait près de 20 ans que je suis spécialiste de la question, la meilleure des formations étant bien sûr celle « prodiguée » par les milliers de victimes et d’auteurs que j’ai rencontrés et accompagnés dans le cadre de mon travail. J’ai également été assesseur au Tribunal pour enfants pendant plusieurs années.

As-tu eu des retours d’enfants ou de mamans qui ont lu ce livre ?

Oui, bien sûr. Je vous en livre quelques-uns :

« Je ne savais pas que les grands ils pouvaient être aussi méchants »

« Moi aussi, comme César, des fois, j’aimerais bien que mon père il meurt ».

« J’ai peur qu’un jour je vois ma maman morte en rentrant de l’école ».

« Moi, j’ai 29 ans et même si je sais que j’étais un enfant, je m’en veux encore aujourd’hui de ne pas avoir su aider ma mère »

« Moi, j’en voulais à ma mère parce qu’elle avait tellement peur et que du coup elle n’arrivait pas à quitter ce connard »

« C’est fou j’ai une collègue de travail qui vit la même chose avec son fils de 18 ans. Il a fait mine de l’étrangler et sa petite sœur de 8 ans a mis ses mains sur ses oreilles. Je lui ai dit que c’était exactement comme dans le livre ». 

« Autant la partie enfants que la partie adulte sont très riches et vraiment parlantes quand on est en train de sortir de tout ça. Aucun doute qu’il sera utile à de nombreux enfants pris dans cette tourmente et à de nombreux adultes désireux de les aider et donc de mieux comprendre. »
 
« J’ai lu le livre aujourd’hui et n’ai pas manqué d’en faire une laaaaarge publicité, à l’école (où nous n’avons pas d’infirmière). Je l’ai trouvé super. Il a cette force de pouvoir s’adresser à tous. La parole de l’enfant sonne juste, les dessins aussi, et n’importe qui en le lisant sera moins perdu face au problème, qu’il soit petit, grand, témoin, ou au centre du conflit.
« Juste indispensable. Accessible, utile, éclairant et touchant. Et vraiment félicitations à Fleur Rigaud l’illustratrice. « 
 « Le livre est superbe, j’ai pleuré, j’ai trouvé l’écriture très bien tournée et la dame qui a fait les dessins super. En ce moment je le lis avec ma fille de 7 ans un peu chaque soir car pour moi les mots sont faits pour qu’elle les comprenne. »

« Bravo d’avoir réussi à mettre tant de choses, et de façon simple et accessible, dans ce court récit : les cycles séduction-violence ; la sidération ; l’emprise progressive et l’isolement de la cellule familiale ; les stratégies différentes des enfants pour faire face avec le silence en point commun… J’ai beaucoup apprécié que, sans édulcorer la gravité des faits, vous ayez réussi à rester « optimiste » en parsemant le récit de portes de sortie possibles, notamment à travers les mains tendues d’adultes bienveillants et l’issue heureuse. Je vous sais gré aussi d’avoir épargné à Plume, la petite chienne le destin fatal qui est si souvent celui de ses congénères dans la réalité… Les illustrations de Fleur Rigaud, en regard du texte, apportent un éclairage bienvenu, parfois un peu en décalage : j’ai été touché notamment par la planche où César et sa maman, dans la cour de l’école, sont assis, séparés l’un de l’autre et pris dans leurs pensées tandis que les autres humains n’apparaissent plus que comme des ombres. Les adultes trouveront aussi dans la deuxième partie de ce livre les clés et des repères, là encore très accessibles, pour mieux comprendre la violence et l’impact sur la famille et aborder la question des violences avec les enfants.»
  
« J’ai beaucoup apprécié la lecture de votre livre, et tout particulièrement le principe de donner des explications et des conseils en deuxième partie. En tant que future enseignante je suis sûre que cela me sera utile. »
  
« Mes filles l’ont déjà lu ! Et moi aussi il est génial…. Pas facile de parler d’un sujet si délicat…. J’ai même failli verser ma petite larme… « 
 
« J’aime beaucoup la narration ! c’est très enfantin (dans ce sens-là, c’est un compliment car dire qu’un auteur écrit comme un enfant, ce n’est pas forcément un compliment !!!!!!!!!)
Très approprié, très enfantin sans être simpliste, juste simple et c’est une qualité ! »
 
« Je me suis reconnue dans tous les stades de développement évoqués. Sujet délicat abordé avec délicatesse. »

Kheira Guernan interviewée sur TV 83 au sujet des effets indirects de la Covid19

Angoisse, violences et dépression, les effets indirects de l’épidémie Covid19 sont nombreux. Dans son interview pour la WebTV du département Var 83 (TV83), la psychologue Kheira Guernan nous expose ces effets indirects au niveau de la psychologie et des comportements. En effet, La prise en compte de l’état psychologique des français est désormais un facteur déterminant dans les décisions prises par le gouvernement. Kheira GUERNAN, psychologue à La Seyne et La Valettes pécialisée dans la protection de l’enfance et des violences conjugales, confirme cet effet de fait. En effet, la psychologue clinicienne Kheira Guernan nous livre une vision élargie des effets de ce virus sur des populations déjà fragilisées.

Lire l’article paru sur TV83 : « Angoisse, violences et dépression : les effets indirects de l’épidémie »

Psychologie & Éducation – Septembre 2000, une rentrée un peu spéciale

« Le confinement a amené l’ensemble des professionnels exerçant auprès des enfants à repenser les pratiques professionnelles dans un espace temps relativement restreint.
Ce contexte inédit nous a également amenés à écrire sur nos missions et nos cadres respectifs. Mes consoeurs psychologues scolaires m’ont proposé d’écrire, quelques lignes sur ma pratique clinique auprès des enfants placés durant le confinement, pour le journal des psychologues de l’Education Nationale.
Ces quelques mots, lignes et pensées ont été publiés dans le journal de l’AFPEN en  septembre 2020. 
Encore merci pour leur confiance. »
Kheira Guernan

Copyright © AFPEN – Association Française des Psychologues de l’Education Nationale Page 2/4
Psychologie & Éducation 2020-3 septembre

« Septembre 2020, drôle de rentrée. Avec le masque, le lavage des mains qui ponctue la journée de classe, la distanciation à ne pas oublier… l’école se remet en mouvement, ralentie pas les protocoles sanitaires. Leur objectif de canaliser la propagation du virus semble se doubler d’un autre, plus discret : offrir un exutoire à cette anxiété flottante toujours présente. Pour l’instant, ici et là, des enfants ou des adultes sont écartés, mis en « quatorzaine », quand ils ont été en contact avec des proches porteurs du virus. On est entré dans la période du « vivre avec ». Nous ne savons pas encore dans quelle mesure la crise sanitaire a creusé la fracture scolaire et quelles seront les retombées du travail à distance. Mais à cette rentrée, l’école doit assurer sa mission d’accueil, plus que jamais vitale, en particulier quand le confinement a été une épreuve ou quand la situation économique familiale est devenue très tendue. Souhaitons que la dynamique des retrouvailles entre les élèves et leurs enseignants trouve des appuis sur le lien fort qui s’est noué avec les familles, et s’étende à celles qui se sont isolées. »

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